Comment était organisée la société avant la Révolution française ? (partie 2)

par - mars 03, 2023

   Dans le précédent article de cette étude sur les structures de la société d’Ancien Régime à la veille de 1789, il était essentiellement question de la noblesse. Nous allons désormais nous intéresser ici au clergé. Il s'agira alors de présenter le Tiers-État dans une troisième partie et enfin l’Etat monarchique, tel qu'il est constitué et tel qu'il fonctionne en ses ultimes instants, dans une quatrième partie.


Le premier ordre du royaume

    Le clergé, nous l’avions vu dans la partie précédente, est le premier ordre de la société, en tant qu'il est le plus ancien et qu'il est le pilier idéologique et religieux du pouvoir royal. Il fait partie, avec la noblesse, des ordres privilégiés. Il se compose, pour reprendre le terme d’Adalbéron de Laon, des oratores, ceux qui prient. Le clergé rassemble donc les membres et les institutions de l’Eglise catholique, le culte protestant n'ayant plus d'existence en France, sur le plan officiel du moins, depuis 1685. Le rôle du clergé est essentiel dans cette société d’Ancien Régime qui est un royaume chrétien et qui est gouverné par un roi que l’on dit élu de Dieu.
    A l’aube de la Révolution le clergé est gros d’environ 120 000 individus. Sa réalité est fort complexe, mais nous allons en simplifier la présentation en la schématisant au maximum. Nous avons le clergé séculier, composé d'environ 60 000 membres “vivant dans le siècle”, c’est-à-dire en contact avec la société des laïcs (individus ne faisant pas partie du clergé). On y trouve les évêques, les prêtres, les curés… Nous avons également le clergé régulier, composé d’individus vivant à l’écart du monde et suivant une règle de vie dans des monastères. Appartiennent au clergé régulier les moines, les religieuses, les abbés… Nous avons également le haut clergé et le bas clergé, dont il sera question un peu plus loin.
    En tant que premier ordre du royaume, le clergé jouissait de privilèges importants, politique, judiciaire ou encore fiscaux. L'Église avait une très grande puissance économique, qui reposait en grande partie sur la gestion de nombreuses propriétés foncières dans tout le royaume et sur la perception de la dîme, l’impôt ecclésiastique que nous allons bientôt présenter. La propriété foncière de l’Eglise est aussi bien urbaine que rurale. Dans les villes, le clergé possède de nombreux biens immobiliers. Nous avions vu rapidement dans la partie précédente que la France connaissait au XVIIIe siècle une longue et continuelle inflation. Celle-ci profita beaucoup au clergé, car les loyers de ses immeubles augmentèrent en conséquence, et leur valeur, toujours grâce à l'inflation, alla même jusqu’à doubler au cours du siècle. Si la propriété urbaine du clergé est importante, sa propriété rurale l’est encore plus, sa valeur ayant été estimée par le fameux chimiste Antoine Lavoisier, qui fut par ailleurs économiste, à près de 3 milliards de livres. Michel Vovelle nous a renseigné sur les biens-fonds du chapitre cathédral de Chartres et les chiffres qu'il nous donne parlent d'eux-mêmes. Après la vente des biens nationaux en 1791 (évènement que nous étudierons plus tard), les biens de ce chapitre atteignirent 3,5 millions de livres. La propriété rurale non bâtie du chapitre formait l'essentiel de ses biens fonciers dont la superficie était de 6726 hectares. Sa valeur était de 2 859 868 livres et représentait alors 80% du capital. Les biens du chapitre s'étendaient en Beauce, entre Chartres et Orléans; et la taille moyenne de ses fermes variait entre 40 et 80 hectares, les plus vastes dépassant les 100 hectares¹. Le chapitre cathédral de Chartres était alors richissime. La propriété ecclésiastique est inégalement répartie selon les régions. Elle représente peut-être, à la fin du XVIIIe siècle, quelque chose comme 10% du sol national. C’est un chiffre élevé si l’on tient compte du fait que le clergé est faible sur le plan numérique. 

Les revenus du clergé

    Les revenus du clergé, nous l'avons dit précédemment, ont deux sources principales, les terres et l’impôt. Concernant les revenus annuels que le clergé tirait de ses terres, Voltaire les estimait à environ 90 millions de livres. Mais le banquier suisse Jacques Necker, personnage important dont nous reparlerons longuement dans les prochains articles, porta ce chiffre, lorsqu’il était directeur général des Finances de Louis XVI, à 130 millions de livres, ce qui est certainement plus proche de la réalité². De tels chiffres ne signifient rien pour nous autres individus du XXIe siècle, mais il faut se figurer qu'il s'agit là, rapportés à l'économie de l'époque, de montants tout à fait considérables, dont l'équivalent aujourd'hui pourrait vraisemblablement correspondre à plusieurs centaines de millions d'euros, voire de milliards. 
    Le clergé soumettait la société à un impôt particulier, la dîme. Celle-ci est constituée d’une portion déterminée des fruits de la terre ou des troupeaux. Deux capitulaires (ordonnances émises par les rois et empereurs francs du Moyen-Âge) imposées par Charlemagne en 779 et 794 ont obligé tous les propriétaires de la terre à donner une partie de leurs fruits aux décimateurs, ceux qui perçoivent la dîme. Celle-ci est universelle, ce qui signifie qu'elle pèse aussi bien sur les terres des nobles, des hommes d'Église eux-mêmes que des roturiers. Elle varie suivant les régions. La dîme se décompose par ailleurs en grosse dîme et en menue dîme :
  • grosse dîme : c’est la dîme qui porte sur les quatre gros grains, à savoir le blé, le seigle, l’orge et l’avoine;
  • menue dîme : c’est la dîme qui porte sur les autres récoltes.
Le taux de la dîme est toujours inférieur à 10% des récoltes. Cet impôt constitue une source de richesse considérable pour l’Eglise. Il est probable que les revenus générés par la dîme s’élevaient entre 100 et 120 millions de livres annuels. On peut donc estimer les revenus du clergé, en additionnant ceux tirés des terres et ceux provenant de la dîme, entre 200 à 240 millions de livres. La grande puissance économique du clergé repose en partie sur sa capacité à accaparer une partie considérable des récoltes du royaume, qu’il pouvait ainsi commercialiser. Avec l’inflation constante du XVIIIe siècle, le clergé profitait aussi de la hausse des prix des produits agricoles, et on pense que la valeur de la dîme a doublé, si ce n’est plus, au cours de ce siècle d'enchérissement général et continu.
    Si la dîme est une source de félicité économique pour l’Eglise, elle est un fardeau pour les paysans. Ce n’est donc pas un hasard si cet impôt, avec les droits féodaux des seigneurs dont il a été question lors de la partie précédente, fut un des sujets parmi les plus sensibles lors de la Révolution. La dîme n’est pas toujours admise par les paysans, encore moins lorsqu’elle est détournée au profit d’individus laïques. Il s’agit là des dîmes inféodées, c’est-à-dire possédées par des seigneurs qui ne sont pas membres du clergé, mais qui en bénéficient à sa place.

    Le clergé ne participe que bien faiblement aux charges de l’Etat. En tant qu’ordre privilégié, il reçoit toujours beaucoup plus du fonctionnement de la société qu’il n’y contribue. Tous les 5 ans, l’Assemblée du clergé se réunit afin de s’occuper des affaires religieuses et des intérêts de l’ordre. On y vote notamment le montant d’une contribution volontaire pour subvenir aux charges de l’Etat royal, que l’on appelait alors le don gratuit. Si l’on y ajoute les décimes, on obtient alors la seule participation du clergé aux impôts du royaume. On a pu évaluer le montant du don gratuit et des décimes, et il s’élève à environ 3 500 000 livres par an. C’est là un chiffre très faible comparé aux revenus du clergé que l’on vient de voir.
    Le clergé est riche, en effet, mais cette richesse ne bénéficie pas, loin s’en faut, de manière harmonieuse à tous ses membres. Les disparités en son sein sont très importantes. Elles s’expliquent par le fait que le clergé, bien qu’il s’agisse là d’un ordre unifié spirituellement, ne forme pas pour autant un ensemble homogène du point de vue social. Dans ses rangs, à l’image de l’ensemble de la société d’Ancien Régime, nous trouvons des nobles et des roturiers qui, du reste, étaient bourgeois ou pauvres. Guy Lemarchand indique fort justement que “le clergé reproduit également, dans sa hiérarchie, les contradictions de la société dans laquelle il est établi, ce trait s’accentuant de la Renaissance au XVIIIe siècle.³” La plus importante des divisions au sein du clergé est celle qui "scinde" l'ordre entre le haut clergé et le bas clergé.

Le Haut clergé

    Les membres du haut clergé sont issus de la noblesse. Nous trouvons là des évêques, des abbés ou encore des chanoines. Ce sont tous de hauts dignitaires de l’Eglise. Les évêques, eux, appartiennent au sommet de la prêtrise chrétienne. Ce sont des prélats auxquels on confie la conduite et l’administration d’un diocèse. Durant les années 1682-1700, sur 194 évêques nommés, 88% étaient des nobles, 8% étaient issus de la roture, et 4% appartenaient à une origine sociale que nous n’avons pas réussi à déterminer. Alors qu’en 1789, sur les 139 évêques répartis dans le royaume, on ne trouve plus que des nobles. On voit donc, au cours du XVIIIe siècle, un haut clergé de plus en plus exclusivement dominé par les membres de l’aristocratie.
    Ces personnages importants sont précisément ceux qui jouissent de la plus grande partie des revenus de l’ordre. L’écart entre eux et le bas clergé ne fait que s’accroître au cours du XVIIIe siècle. Guy Lemarchand indique que dès 1730, dans “le diocèse d’Aix, l’archevêque et les chapitres accaparent 32 % du revenu ecclésiastique total (dont l’archevêque seul 10 %) tandis que 95 curés et un nombre non précisé de chapelains n’ont que 38 %. A la même date, au moins 9 évêchés ont plus de 100 000 livres, alors que les curés dépassent rarement 3000 livres et souvent ont moins de 2000 livres.” Certains de ces princes d'Église peuvent rivaliser, en luxe et en magnificence, avec les plus opulents d'entre les seigneurs laïques. D’ailleurs, la plupart résidaient à la Cour, aux côtés des grands aristocrates dont il a été question dans l'article précédent sur la noblesse. Ils s’occupaient alors fort peu de leur évêché et se contentaient d'en accaparer la majeure partie des richesses. L’on a estimé par exemple que l’évêché de Strasbourg rapportait environ 400 000 livres de revenu à son titulaire. Le haut clergé profite donc de “bénéfices” tout à fait conséquents, comme le souligne Jean-Paul Bertaud qui montre qu’Alexandre Talleyrand-Périgord, l’oncle du fameux Talleyrand, cet illustre "diable boiteux" qui jouera un rôle aussi bien dans la révolution que durant l’Empire de Napoléon, dispose d’un revenu de 50 000 livres.

Le Bas clergé

   Le bas clergé se compose d’environ 50 000 curés et vicaires. S’ils connaissent des situations sociales assez différenciées, tous sont victimes de la distance sociale qui les sépare du haut clergé, distance qui ne fait que s’accentuer au cours du XVIIIe siècle. D’ailleurs, depuis la fin du siècle précédent, les curés et les vicaires se recrutent exclusivement dans le Tiers-Etat. Leurs revenus sont fort modestes, car les prélats et les abbés, membres du haut clergé, s’approprient la plus grande part provenant des dîmes et des terres ecclésiastiques. Depuis 1786, les curés reçoivent généralement 750 livres par an, et les vicaires 350, ce qui les confine, pour le dire plus clairement, à la pauvreté. Ces maigres sommes leur sont versées par le décimateur. En comparaison, les membres du haut clergé disposent, en moyenne, de 100 000 livres par an.
    Seulement, entre les curés et les vicaires, les premiers connaissaient un sort généralement bien meilleur que celui des seconds. Les curés pouvaient bénéficier du casuel, c’est-à-dire les revenus du culte, et ils pouvaient en outre encaisser les rentes attachées au presbytère. La plupart des curés possédaient du reste une fortune personnelle. Celle-ci était même indispensable pour financer les études au séminaire et pour payer le titre clérical qui était nécessaire à l’entrée dans les ordres. Les curés connaissaient en général une certaine aisance, mais qui n’était guère synonyme d’opulence. Dans le diocèse de Reims, 33% des curés sont des fils de marchands et 20% des bourgeois qui ont eu les moyens de s’acheter un office du roi. Cependant tous les curés ne sont pas d’une aussi bonne condition, plusieurs d’ailleurs sont même pauvres. Un cahier de doléance rédigé par le clergé du Bassigny pour les Etats généraux de 1789 fait état de l’indigence de certains d’entre eux :

Nous avons dans les campagnes beaucoup de curés mal rétribués; personne n’ignore que la plupart sont à portion congrue; d’ailleurs il y a beaucoup de villages sans curé et même sans prêtre résidant, à raison de la dureté de certains gros décimateurs qui exposent les ministres [curés] à une indigence personnelle, à être témoins de la misère de leur peuple et qui, dans ces scènes affligeantes, n’ont que des larmes impuissantes à leur offrir…
 
    Les vicaires, eux, connaissaient un sort plus difficile encore. Cependant, ils ont ceci en commun avec les curés que tous vivent au milieu de la population. Ils connaissent de près, comme le suggère ce cahier de doléance, les difficultés matérielles et autres vicissitudes du peuple, et ils partagent ses préoccupations. Les antagonismes entre le bas clergé et le haut clergé sont réels, et ils vont trouver à s’exprimer durant la révolution. Cela aura une grande importance pour certains événements révolutionnaires et il en sera question le moment venu. Nous verrons alors, comme le dit Serge Bianchi, comment la "Révolution va révéler les failles internes d'un ordre qui subit ses tensions et ses contradictions."

Une importance sociale sur le déclin

    Le clergé est le seul ordre qui est constitué véritablement comme tel. Il est pourvu d’une administration, avec les agents généraux du clergé et les chambres diocésaines. Il possède également ses propres tribunaux que l’on appelle les officialités. Le clergé participe de manière cruciale aux charges de l’état civil : il tient les registres des baptêmes, des mariages, des sépultures. Il s’occupe de l’assistance publique pour les pauvres ainsi que de l’enseignement. Dans un temps où l’individu était pris dans les filets de la religion, le clergé avait un rôle essentiel dans son encadrement social et spirituel. La société dépendait donc encore largement du pouvoir ecclésiastique. Jean-Paul Bertaud résume dans un propos synthétique cette importance du clergé, lorsqu’il indique que celui-ci est fort de “privilèges honorifiques, judiciaires et fiscaux [...] : préséance sur les deux autres ordres, officialités ou tribunaux particuliers, immunité fiscale maintenue par le roi en échange d’un don gratuit, ce qui permet à l’ordre de se réunir, d’avoir ses assemblées. Elles votent, répartissent, administrent les subsides consentis, en profitent parfois, comme les nobles de robe le font dans les parlements, pour présenter au roi sinon des «remontrances», du moins d’«humbles supplications» qui valent mises en garde.¹Néanmoins l'Eglise, en cette fin du XVIIIe siècle, connaît une situation de réel déclin.  
    Le clergé régulier, par exemple, ne fait que péricliter au cours du siècle, après avoir été florissant encore au temps de Louis XIV. Composé d’environ 25 000 religieux et peut-être de 40 000 religieuses, le clergé régulier est en proie à un grand désordre organisationnel et moral. D’ailleurs, une Commission des réguliers fut instituée en 1766 dans le but de mettre en place des réformes, qui ne porteront cependant guère leurs fruits. Le clergé régulier tendait à être de plus en plus discrédité par la société des laïques, et ceci tenait en grande partie à l’importance considérable de ses propriétés, dont la part essentielle des revenus allait à des couvents se dépeuplant progressivement et à des abbés le plus souvent absents. Il y a un relâchement de la discipline qui ne cesse de se généraliser. A preuve les moines de plus en plus nombreux que l'on trouve gagnés aux idées des Lumières, lesquelles pourtant sont généralement hostiles à l’Eglise (nous présenterons les grands traits de cette philosophie dans un prochain article). Comme le dit fort à propos François Furet, il “y a un côté violemment anticlérical et anticatholique dans la philosophie française des Lumières, qui n’a pas d’équivalent dans la pensée européenne.¹¹" Du reste, certains de ces moines acoquinés aux idées philosophiques auront un rôle à jouer dans ce Quatre-Vingt-Neuf qui se rapproche. Le clergé séculier, lui aussi, est en proie à la crise. La philosophie des Lumières pénètre également en son sein et ne fait que gagner là encore du terrain, comme en témoigne l'importance grandissante de la croyance en la religion naturelle auprès des prélats, notamment dans la version rousseauiste du vicaire savoyard. Le royaume de France, chrétien depuis ses origines, connaît une sérieuse crise religieuse. Albert Mathiez, que nous avions cité à l’article précédent, évoque cette perte de croyance qui se manifeste essentiellement chez les élites de la société d’Ancien Régime à la fin du XVIIIe siècle :

La vie religieuse n’a plus d’attraits. Les couvents se dépeuplent, les donations pieuses tombent à des chiffres infimes. Dès lors les novateurs ont cause gagnée. Le haut clergé se défend à peine. Les prélats de Cour se croiraient déshonorés s’ils passaient pour dévots. Ils mettent leur coquetterie à répandre les Lumières. Ils ne veulent plus être dans leurs diocèses que des auxiliaires de l’administration. Leur zèle n’est plus au service du bonheur céleste, mais du bonheur terrestre. Un idéal utilitaire s’impose uniformément à tous ceux qui parlent ou qui écrivent. La foi traditionnelle est reléguée à l’usage du peuple comme un complément obligé de l’ignorance et de la roture. Les curés eux-mêmes lisent l’Encyclopédie, et s’imprègnent de Mably, de Raynal et de Jean-Jacques [Rousseau].¹²
 

L'Eglise dans l'imaginaire social à la veille de la Révolution française
"A la fin de l'Ancien Régime, l'Eglise et l'état monarchique français sont indissolublement liés par un contrat tacite dont les fondements historiques remonteraient au baptême de Clovis et au sacre [...]. Le roi de France, protecteur et défenseur du clergé, trouve en lui un allié naturel et un agent efficace au service de sa politique. La Révolution conduit à une rupture "totale" entre l'Eglise et l'Etat, après avoir tenté de "nationaliser" le catholicisme."
Serge Bianchi

¹ Michel Vovelle, «Propriété et exploitation dans quelques communes beauceronnes de la fin du 18e au début du 19e siècle», Mémoires de la Société archéologique d’Eure-et-Loir, t. XXII, Chartres, 1961, repris dans Albert Soboul, La civilisation et la Révolution française, I/ La crise de l'Ancien Régime, Paris, Arthaud, 1970, p.219.
² Albert Soboul, La Révolution française, Paris, Gallimard, 1982, p.63.
³ Guy Lemarchand, «L’Eglise, appareil idéologique d’Etat dans la France d’ancien régime (XVIe-XVIIIe siècles)» in Annales historiques de la Révolution française, n°236, 1979, p.256.
Ibidem, p.256.
Ibidem, p.258.
Jean-Paul Bertaud, La Révolution française, Paris, Perrin, 2004, p.17.
Ibidem, p.18.
citation in Pierre Goubert, Michel Denis, Les Français ont la parole, Paris, Gallimard, 2013, p.194.
Serge Bianchi, Dictionnaire historique de la Révolution française, Paris, PUF, 2021 (5e édition), p.229.
¹⁰ Jean-Paul Bertaud, op.cit., p.17.
¹¹ François Furet, La Révolution française I, De Turgot à Napoléon (1770-1814), Paris, Fayard, 2011, p.36.
¹²Albert Mathiez, La Révolution française, Paris, Bartillat (3e édition), 2012, p.36.

Vous devriez aimer aussi

commentaire